L'homélie du dimanche (prochain)

31 octobre 2021

Toussaint : Heureux ceux qui pleurent !

Classé sous Communauté spirituelle — lhomeliedudimanche @ 12 h 30 min

Toussaint : Heureux ceux qui pleurent !

Homélie pour la Fête de Tous les Saints / Année B
01/11/2020

Cf. également :
Toussaint : un avenir urbain et unitaire
Toussaint : la mort comme un poème
Toussaint alluvionnaire
Les cimetières de la Toussaint
Tous un : la Toussaint, le cimetière, et l’Église…
Toussaint d’en-haut, Toussaint d’en-bas
Toussaint : le bonheur illucide
Ton absence…
La mort, et après ?
J’irai prier sur vos tombes (Toussaint)
Le train de la vie

Et si la fête de la Toussaint était une invitation à retrouver la vulnérabilité de l’amour humain…
Retrouver la fragilité de l’amour…

Toussaint : Heureux ceux qui pleurent ! dans Communauté spirituelle 2020-04-16-15-02-44_8584491L’évangile nous a fait entendre cette déclaration  surprenante : « heureux ceux qui pleurent ! »
Vraiment ? Pleurer rend-il heureux ?

La Croix du Christ nous fait signe : le Dieu des chrétiens est là, fragile, dépouillé, exposé à la dérision, humilié et blessé, vulnérable.

Un sentiment d’affection qui n’irait pas jusqu’à cette vulnérabilité extrême serait-il vraiment de l’amour ?
Quel meilleur antidote que les pleurs à la volonté de puissance sur l’autre ?
Quel meilleur remède pour combattre la sournoise tentation de le dominer, de l’humilier, ou de se servir de lui pour moi uniquement ?

Quand un homme accepte de pleurer devant sa femme ou ses enfants, quand une mère arrive à trouver les mots pour articuler ses pleurs et sa souffrance, alors il y a une vérité de la relation, une profondeur qui permettent, avec respect et pudeur, de se donner à l’autre au-delà des apparences.

Le Christ en Croix, vulnérable, blessé, nous dit cette extraordinaire fragilité de l’amour offert.

Lui a pu continuer à se donner entièrement même lorsqu’il ne rencontrait que dérision, humiliation et rejet. Le Christ en Croix n’est ni invulnérable, ni tout-puissant. Il se laisse toucher, il éprouve l’absence, la douleur, et continue pourtant à vouloir se donner à ses frères, à se recevoir de son Père.

Il a pleuré devant Lazare au tombeau, parce qu’il était son ami.
Il a pleuré sur Jérusalem,  pace qu’elle refusait de reconnaitre celui qui la visitait et préparait ainsi son malheur.
Il a hurlé sur la croix parce qu’il s’éprouvait abandonné de tous, de Dieu même…

La récolte douce des larmes ebook by Edwidge DanticatBeaucoup peuvent en témoigner, que ce soit dans une vie de couple ou des tensions sociales : l’amour désarmé peut, dans la patience, avec le temps et le pardon, arriver à émouvoir l’autre et changer son cœur.

Quand on cherche ainsi être vrai l’un devant l’autre, en s’accueillant soi-même dans l’acceptation de l’être aimé, on fait l’expérience du côté inépuisable et infini de la relation de confiance.

Voilà donc une piste un peu surprenante, paradoxale : aimer, ne serait-ce pas s’exposer, se donner à l’autre, fragile et vulnérable, et le recevoir de même ? Jusqu’à accepter de pleurer plutôt que d’être impassible, invulnérable…
La foi ne protège pas : elle expose.
Les pleurs sont l’ouverture du cœur par où le visage de l’autre vient nous toucher, la brèche par où le vent de l’Esprit peut s’infiltrer, la faille qui laisse passer le rai de lumière…

Depuis quand n’avez-vous pas pleuré ainsi ?

Si cette vulnérabilité est réciproque, elle nous fera avancer ensemble, dans le respect mutuel ; et nous donnera envie de permettre à l’autre d’aller jusqu’au bout de lui-même. Dans le respect et la liberté.

Oui : « heureux ceux qui pleurent ! »

 

 

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE
« Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer : « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël.
Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »

 

PSAUME

(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)
R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur. (cf. Ps 23, 6)

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

DEUXIÈME LECTURE
« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-3)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

 

ÉVANGILE
« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)
Alléluia. Alléluia.Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. Alléluia. (Mt 11, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Patrick BRAUD

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28 octobre 2018

Toussaint et défunts

Classé sous Communauté spirituelle — lhomeliedudimanche @ 12 h 00 min

Toussaint et défunts

 

Cf. :

Toussaint : un avenir urbain et unitaireCimetière à Nièvre en France à la Toussaint.

Toussaint alluvionnaire

Les cimetières de la Toussaint 

Tous un : la Toussaint, le cimetière, et l’Église… 

Toussaint d’en-haut, Toussaint d’en-bas 

Toussaint : le bonheur illucide

Ton absence…

La mort, et après ?

J’irai prier sur vos tombes (Toussaint)

Le train de la vie

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29 octobre 2017

Toussaint : la mort comme un poème

Classé sous Communauté spirituelle — lhomeliedudimanche @ 22 h 00 min

Toussaint : la mort comme un poème

 

Cf. également :

Toussaint : un avenir urbain et unitaire

Toussaint alluvionnaire

Les cimetières de la Toussaint 

Tous un : la Toussaint, le cimetière, et l’Église… 

Toussaint d’en-haut, Toussaint d’en-bas 

Toussaint : le bonheur illucide 

 

Une fois n’est pas coutume : laissons la parole à un poète pour nous introduire dans la tonalité si particulière de cette belle fête de Toussaint, que Verlaine désigne si justement comme « notre double fête à tous ».

 

Ces vrais vivants qui sont les saints,

Et les vrais morts qui seront nous,

C’est notre double fête à tous,

Comme la fleur de nos desseins,

 

Comme le drapeau symbolique

Que l’ouvrier plante gaîment

Au faite neuf du bâtiment,

Mais, au lieu de pierre et de brique,

 

C’est de notre chair qu’il s’agit,

Et de notre âme en ce nôtre œuvre

Qui, narguant la vieille couleuvre,

À force de travaux surgit.

 

Notre âme et notre chair domptées

Par la truelle et le ciment

Du patient renoncement

Et des heures dûment comptées.

 

4966 Novembre 2012  pour tous Mais il est des âmes encor,

Il est des chairs encore comme

En chantier, qu’à tort on dénomme

Les morts, puisqu’ils vivent, trésor

 

Au repos, mais que nos prières

Seulement peuvent monnayer

Pour, l’architecte, l’employer

Aux grandes dépenses dernières.

 

Prions, entre les morts, pour maints

De la terre et du Purgatoire,

Prions de façon méritoire

Ceux de là-haut qui sont les saints.

 

Paul Verlaine (1844-1896)

Recueil : Liturgies intimes (1892).

 

 

LECTURES DE LA MESSE

 1ère lecture : « Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer : « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël. Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »

Psaume : Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6
R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur. (cf. Ps 23, 6)

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent,
qui cherchent la face de Dieu de Jacob !

2ème lecture : « Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-3)
Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

Evangile : « Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)

 Acclamation : Alléluia. Alléluia. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. 
Alléluia. (Mt 11, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Patrick Braud

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30 octobre 2016

Le train de la vie

Classé sous Communauté spirituelle — lhomeliedudimanche @ 0 h 01 min

Le train de la vie

 

Cf. également :

Ton absence…

La mort, et après ?

En ce jour de prière pour les défunts (tous les défunts ! pas seulement ceux que nous avons aimés…), voici un texte, de source anonyme, qui circule sur la toile et nous invite à penser à eux autrement.

La vie est comme un voyage dans un train :
on monte et on descend, il y a des accidents,
à certains arrêts, il y a des surprises
et à d’autres, il y a une profonde tristesse.

Quand on naît et qu’on monte dans le train,
nous rencontrons des personnes et nous croyons
qu’elles resteront avec nous pendant toute le voyage:
ce sont nos parents !
Malheureusement la vérité est tout autre.
Eux ils descendent dans une gare
et ils nous laissent sans leur amour et leur affection,
sans leur amitié et leur compagnie.

En tous cas, il y a d’autres personnes qui montent dans le train
et qui seront pour nous très importantes
Ce sont nos frères et nos sœurs,
nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons.
Certaines considèrent le voyage comme une petite promenade.
D’autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.
Il y a d’autres personnes toujours présentes
et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.
Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours…
D’autres montent et descendent tout de suite
et nous avons tout juste le temps de les croiser…

Nous sommes surpris que certains passagers
que nous aimons, s’assoient dans un autre wagon
et que pendant ce temps nous laissent voyager seul.
Naturellement, personne ne peut nous empêcher
de les chercher partout dans le train.
Parfois malheureusement nous ne pouvons pas
nous asseoir à côté d’eux car la place est déjà prise.

Ce n’est pas grave…le voyage est comme ça :
plein de défis de rêves, d’espoirs, d’adieux….mais sans retour.
Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.
Essayons de comprendre nos voisins de voyage
et cherchons le meilleur en chacun d’entre eux.

Rappelons-nous qu’à chaque moment du voyage
un de nos compagnons peut vaciller
et peut avoir besoin de notre compréhension.
Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours
quelqu’un pour nous comprendre.

Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas
quand on descendra du train pour toujours,
Nous ne savons pas non plus
quand nos compagnons de voyage feront la même chose.
Même pas celui qui est assis juste à côté de nous.

Moi je pense que je serai triste de quitter le train…. J’en suis sûr !
La séparation avec tous les amis que j’ai rencontrés dans le train
sera douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.
Mais je suis sûr qu’un jour ou l’autre j’arriverai à la gare centrale
et je les reverrai tous arriver avec un bagage
qu’ils n’avaient pas quand ils sont montés dans le train.

Par contre je serai heureux d’avoir contribué
à augmenter et enrichir leur bagage.

À ceux qui font partie de mon train, je souhaite un

BON VOYAGE!

 

Patrick BRAUD

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