Peut-être fallait-il…
Peut-être fallait-il…
Peut-être fallait-il que l’enfant naisse de nuit
pour qu’il fasse jour dans le monde,
Peut-être faut-il être dans la nuit
pour découvrir la lumière.
Peut-être … faut-il aimer la nuit,
pour que le matin y dessine sa promesse.
Ce qui nous arrive en cette nuit dans le visage d’un tout-petit ?
C’est ce qui arrive, chaque fois que le sourire d’un enfant
brise nos défenses
Ce qui nous arrive …
c’est une douceur qui n’est pas de ce monde,
une douceur qui éveille le coeur
à la joie d’être,
à la joie de naître.
Ce qui nous arrive ?
C’est que Dieu n’a pas d’autre chemin
que nous
pour venir
jusqu’à nous ;
C’est en nous que la douceur attend de faire son lit
C’est à nous qu’il revient de bercer Dieu.
Noël c’est
Dieu entre nos mains pour que se lève demain.
Noël c’est
Dieu en attente de notre tendresse
pour que vive sa promesse,
Dieu … au berceau de notre âme
pour qu’en nous veille sa flamme.
Francine Carrillo, « Braises de douceur », p. 98-100
Mots-clés : Noël, nuit